En 2024, la mise à jour des données et de nouvelles études renforcent ces constats. Le HCFEA pointe la dégradation de la santé mentale des enfants et des adolescents encore en 2024, et le risque de substitution des pratiques de première intention par le médicament, y compris faute de capacité à répondre et dans des délais raisonnables de la part d’un système de soins en grande difficulté.
Il réitère l’importance de la prévention, de réponses thérapeutiques diversifiées, d’un accompagnement des familles, et d’une coordination des acteurs à l’échelle du bassin de vie des enfants.
Le Conseil de l’enfance et de l’adolescence portera son attention sur la mise en œuvre de la feuille de route ministérielle présentée lors des Assises de la pédiatrie, et des priorités présentées par le gouvernement dans le cadre de la Grande cause nationale.