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Publications
Rapport
Publié le
Jeudi 09 Octobre 2014
Le groupe de travail 1 de la Plateforme RSE a rendu public ses recommandations dans un rapport d’étape approuvé en réunion plénière le 9 octobre 2014
Plateforme RSE

La France compte 3,2 millions de TPE/PME, soit 99,9 % des entreprises. La prise en compte de la RSE par les dirigeants de PME, dans une logique, à la fois de gestion de risque, mais également d’opportunité, est une nécessité, et même une urgence. Un véritable effort doit être fait pour aller au-delà de la sensibilisation et intégrer une phase plus opérationnelle dans la stratégie des TPE/PME. C’est dans ces conditions que les premières propositions du GT1 de la Plateforme nationale RSE pourront être mises en œuvre avec une efficacité évaluable. Quatre axes prioritaires ont été retenus dans la feuille de route du GT1 : élaborer une cartographie des pratiques RSE des TPE/PME/ETI,  identifier des bonnes pratiques de RSE,  définir la mesure des gains de compétitivité liés à la pratique de RSE, et déterminer les leviers de promotion et d'accompagnement des PME. Ces axes ont été déclinés en cinq thèmes qui structurent les recommandations développées dans le rapport d’étape.

Optimiser l’accompagnement et le financement des démarches RSE

Il s’agit notamment :

  • Pour les pouvoirs publics : de se doter d’un système d’information pertinent, de rendre effectives les orientations de la législation existante, de faire évoluer la règlementation et d’assurer la cohérence des politiques publiques (nationales, territoriales)
  • Pour les organisations professionnelles : d’intégrer la RSE dans leur stratégie, de sensibiliser leurs adhérents notamment par la diffusion et la valorisation de bonnes pratiques, de soutenir la mise en place de démarches collectives et d’inciter les organisations professionnelles et les territoires, à travailler ensemble
  • Plus généralement : de convaincre les dirigeants de TPE/PME de l’intérêt de se lancer dans une démarche RSE en lien avec leurs salariés, première partie prenante de l’entreprise, de lever les freins liés à la multiplicité des offres d’accompagnement

 

Faciliter le dialogue avec les parties prenantes

Il s'agit d'identifier et de prioriser les parties prenantes, d'impliquer les salariés, de renforcer le dialogue social et de favoriser la mise en place de méthodes et d’indicateurs simples de suivi

 

Approfondir et valoriser les études portant sur le lien compétitivité/RSE

Développer un programme national de recherches scientifiques et encourager les démarches concertées notamment avec les salariés et leurs représentants dans ce domaine permettrait de communiquer sur la contribution positive de la démarche RSE à la performance des entreprises.

 

Développer les pratiques d’achats responsables

Il s'agit notamment de promouvoir les bons exemples de réussites et de favoriser l’intégration de la démarche RSE dans les marchés publics à des fins de valorisation des offres

 

Aller vers la labellisation?

Le groupe de travail a constaté la multiplicité des référentiels en matière de RSE, ce qui ne facilite pas toujours le développement des démarches. Le besoin d’une forme de reconnaissance forte a été exprimé à l’occasion des auditons. Elle pourrait prendre la forme d’une labellisation reconnue par l’État.

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