Pendant la difficile période de confinement que nous venons de vivre, l'accès à Internet et la robustesse des réseaux de télécommunication ont permis de maintenir une part de l'activité économique et une certaine forme de vie sociale. Télétravail, télémédecine, continuité pédagogique, aucun de ces usages n'aurait été possible sans une connectivité et des réseaux résilients et performants en qualité, en débit et en couverture. Mais cette période a également été révélatrice d'inégalités d'accès à ces services selon les territoires, le niveau d'équipement ou d'acculturation au numérique de nos concitoyens.
Le Plan France Très Haut Débit (PFTHD), initié en 2013 par le gouvernement, vise à couvrir d'ici 2022 l'intégralité du territoire en très haut débit. Pour atteindre cet objectif, des financements privés et publics (Etat et collectivités locales) sont mobilisés. Le gouvernement a confié à France Stratégie la mise en place d'un programme d'évaluation du Plan France Très Haut Débit. Ce programme piloté par Pierre-Jean Benghozi, appuyé par un conseil scientifique a pour objectif d'évaluer les impacts socioéconomiques ex post du plan. Le premier rapport du conseil scientifique dresse un état des lieux de la littérature sur l'impact des réseaux très haut débit sur les indicateurs macro-économiques et présente la méthodologie de l'évaluation ex-post qui a été choisie.