Depuis son intégration dans la constitution en 2005, le principe de précaution a fait l’objet de nombreux débats et controverses. Ses partisans le considèrent comme étant insuffisant pour prévenir efficacement tous types de risques ; ses détracteurs le perçoivent comme un obstacle à l’innovation et à la compétitivité. Si ce principe est souvent évoqué à tout propos et hors de propos, sa définition limite son application à certains risques potentiels dans les domaines de l’environnement et par extension de la santé. S’il ne peut garantir le risque zéro – toute activité étant par nature potentiellement dangereuse pour l’Homme – sa juste application devrait aboutir sur des mesures proportionnées, provisoires et réversibles en fonction des savoirs scientifiques.
La présentation de l’étude « Principe de précaution et dynamique d’innovation » par Alain Feretti ( Groupe UNAF) au nom de la la délégation à la prospective et à l’évaluation des politiques publiques ouvrira un débat d’actualité élargi à deux autres thématiques :
- Intervention d’Anne Lauvergeon, Présidente de la commission « Innovation 2030″ et auteure du rapport « Un principe et sept ambitions pour l’innovation » rendu à la demande du Premier ministre (15h)
- Intervention de Jacques Attali, économiste, écrivain, Président de PlaNet finance, Président du groupe de réflexion auteur du rapport « Pour une économie positive » rendu à la demande du Président de la République (15h30)
- Intervention de Dominique Auverlot du CGSP qui présentera le document de travail de septembre 2013 « Quelques réflexions sur une bonne mise en œuvre du principe de précaution » (16h15)
- Présentation par Dominique Gombert de l’ANSES de l’expertise actualisée en octobre 2013 « Radiofréquences et santé»